Le groupe

Une petite troupe bien motivée

Le groupe participant au TNLA 2014 est composé de 5 élèves de BTS productions animales. Nous sommes Franc-Comtois, Alsacien et Champenois, ce qui apporte une diversité et une force pour le groupe. Mais nous avons tous le même objectif et les mêmes intérêts. Nous sommes passionnés par l'élevage, et réaliser le TNLA 2014 est certes un défi pour nous, mais avant tout un grand moment de plaisir avec les vaches du lycée. Notre vache Griotte et sa suppléante Fable nous motivent et renforcent les liens à l'intérieur du groupe.
Pour ce qui est de l'organisation tout se passe pour le mieux chacun y met du sien et le travail avance à bon rythme, c'est l'avantage d'avoir une bonne dynamique au sein de la petite troupe.

                                                                      Réunion de travail

Voyons voir de plus près qui sommes nous ???

Marielle Surgand

Bonjour à tous, je m’appelle Marielle, j’ai 21 ans et je viens d’un petit coin d’Alsace nommé le Sundgau à Bettendorf situé entre la Suisse, l’Allemagne et le territoire de Belfort. J’ai tout d’abord commencé mes études par un BEPA activités hippiques au Lycée Agricole de Levier dans le Doubs puis je suis retournée en Alsace pour passer un BAC STAV et me voilà en BTS Productions animales à Dannemarie-sur-crête.

Depuis toujours je baigne dans l’élevage. Passionnés de cheval et de vache laitière, mon parcours était déjà tout défini.  Je suis de nature assez déterminée, joviale et rigoureuse…mais je suis aussi quelqu’un de têtue, et un peu nerveuse.

Chez moi j’ai une petite jument de 9 ans de race trotteur français qui s’appelle Ragazza alias « Ragou » qui fait tout mon bonheur depuis bientôt 5 ans. 

Ragazza vs Ragou

Hélas  je n’ai pas d’exploitation laitière, mais j’ai intégré les jeunes agriculteurs du canton de Sierentz-Huningue où je peux m’investir pleinement. J’ai aussi travaillé durant trois années dans différentes exploitations laitières en tant qu’agent au service de remplacement. J’ai aussi participé à différents concours bovins en Alsace, j’ai gagné deux titres concernant les jeunes présentateurs. Le premier en 2010 où j’ai été 2^ème meilleure jeune présentatrice de la race Montbéliarde, puis en 2012 meilleure jeune présentatrice départementale pour la race Prim Holstein.

Gipsy EARL du tilleul 

Fantzy GAEC Biechlin

J’ai fais mon stage BTS PA en organisme professionnel agricole Suisse, à la Fondation Rurale Interjurassienne. Cela m’a permis de découvrir l’agriculture Suisse.

La Fondation Rurale Interjurassienne

Après mon BTS Productions Animales je souhaite continuer et faire un CS en transformation laitière à Mamirolle, dans le but de m’installer dans une exploitation laitière dès qu’il y aura une opportunité. En attendant je souhaite trouver un travail dans le domaine de l’élevage afin d’élargir mes connaissances. 

Valentin MAILLOT

Bonjour à tous. Je m’appelle Valentin et je viens de Chessy-Les-Prés, un petit village de  l’Aube. Après mon bac scientifique j’ai choisi de suivre le BTS productions animales à Dannemarie-sur-crête pour approfondir mes connaissances, découvrir une région inconnue et surtout car je suis passionné par l’élevage laitier Holstein. En  effet j’ai la chance de pouvoir travailler dans l’exploitation familiale située en champagne humide. Sur l'esploitation La salle de traite est un roto 24 places et les vaches sont sur logettes raclées.

Cette région en polyculture-élevage est composée de sols hydromorphes. L’élevage de mes parents comprend 130 vaches laitières. Le lait livré à la coopérative Lincet est totalement transformé en AOP Chaource, ce fromage tient son nom du village de Chaource situé dans l’Aube. A l’origine destiné pour la consommation familiale, le fromage de Chaource a acquis sa notoriété au cours du XIXème siècle. Fabriqué dans les fermes, il était alors ramassé par des négociants, les « cossoniers » pour être revendu sur les marchés régionaux et ceux des grandes villes comme Paris ou Lyon.

 

Admirez-les... et si vous en avez l'occasion, dégustez-les!!!

  
 L’alimentation est à base d’ensilage de maïs et d’herbe. L’été les vaches pâturent dans les belles prairies de l’Aube.  L’exploitation comprend un deuxième atelier qui est la production de céréales : orge, blé, maïs, colza, et une production de  ray-grass et trèfle porte graines.

L’an prochain je souhaite réaliser une licence professionnelle pour approfondir mes connaissances dans le domaine de l’élevage (génétique et développement en élevage ou conseil élevage). Par la suite je souhaite m’installer sur la structure familiale dès que possible. En attendant je souhaite travailler à l’extérieur afin de découvrir d’autre façon de travailler



Marc Waché

Bonjour à tous.

Je viens d’un petit village de Champagne Ardennes, Poiseul au sud-est de la Haute-Marne. Depuis tout jeune je suis passionné par l’agriculture et plus particulièrement l’élevage. N’étant pas fils d’exploitant, je travaille dans une ferme de polyculture élevage depuis tout petit, afin de pouvoir m’épanouir dans ma passion. Cette ferme est très complète pour apprendre le métier d’agriculteur. En effet on trouve 3 ateliers différents :

- Un atelier lait avec un troupeau Holstein.

-Un atelier allaitant naisseur engraisseur avec un troupeau Salers et quelques Aubrac.

- Un atelier céréales avec une rotation classique colza-blé-orges-maïs ensilage et quelques        hectares d’épeautre intégrés dans la ration des veaux.

 

 Après le brevet je voulais m’orienter en filière agricole, j’ai donc fais le choix de faire un BAC STAV (sciences et techniques de l’agronomie et du vivant), puis afin de me perfectionner dans la production laitière je suis partis en BTS productions animales dans le Doubs près de Besançon.  Je me trouve désormais dans une région principalement laitière ce qui m’a permis de faire de bonnes connaissances dans le secteur, et de comprendre la filière AOC Comté. Après mon BTS je souhaiterais faire une licence transformation laitière à l’ENIL de Poligny.

Lydie CUENOT

Je m’appelle Lydie CUENOT mais tout le monde m’appelle CUENOT. C’est un peu une tradition à Dannemarie de se faire appeler par son nom. Je suis quelqu’un de très dynamique, optimiste, souriante et heureuse de vivre. J’habite à Rillans dans le Doubs près de Baume-les-Dames, un petit village qui résiste avec 70 habitants, où l’on y vient qu’en souriant.
Mon papa est agriculteur et ma maman s’occupe des enfants handicapés. J’ai donc grandi dans une ferme c’est de là que me vient cette envie de continuer dans la profession agricole. J’ai un frère installé avec mon papa sur la ferme (présentée plus loin) et une sœur jumelle qui étudie à ENIL de Poligny en BTS innovations en produits alimentaires. Le meilleur pour la fin, cela fait 1 ans et demi que je vis un amour passionnel avec Biloute.

            
Mon parcours scolaire n’est pas très compliqué, j’ai toujours su où m’orienter. Comme tout le monde j’ai fait la maternelle, le primaire, le collège et puis le lycée Louis Pergaud à Besançon où j’ai obtenu mon BAC Scientifique. 
Et j’ai donc atterri au lycée Granvelle pour suivre le BTS productions animales. C’était la première fois que je quittais ma sœur jumelle qui elle est partie étudier à Poligny. Pas facile mais bon heureusement on se revoit le week end !      

Parlons de l’exploitation de mon papa ! C’est un GAEC comprenant 6 associés, crée à partir de la réunion de 3 fermes du village.

On trouve trois ateliers différents :

- un atelier laitier : 130 vaches laitières nourris principalement avec de l’ensilage de maïs et de luzerne, traites deux fois par jour (salle de traite 2X 12),

Doubs Terre d'élevage
Concours départemental

-un atelier engraissement de 250 taurillons pour valoriser les veaux mâles nés sur l’exploitation,

-un atelier céréale comprenant du blé, de l’orge et du colza où sont pratiquées des techniques culturales simplifiées respectueuses de la vie du sol.

couvert végétal

semoir pour semi-direct

C’est un GAEC avec une organisation efficace, un travail dans la bonne humeur, resté très familiale.

Après mon BTS, j’ai envie de tenter une licence pro gestion d’entreprise et comptabilité au CFPPA de Chateaufarine. Mon objectif final étant de m’installer sur le GAEC et d’ouvrir un atelier de vente directe avec ma sœur à la transformation et moi à la production…

Laura et Lydie

Et pour faire un peu de publicité le magasin se trouvera à Rillans. Vous y trouverez du bœuf, du porc, peut être un peu de volaille et du lait frais. Mais attendez encore deux ans et je vous attends nombreux pour acheter de bons produits de la  ferme.

Primaël CHOPARD

Bonjour, je m’appelle Primaël Chopard. Je suis originaire du Russey, un village au cœur des montagnes du Haut-Doubs situé à 900 mètres d'altitude. Après avoir obtenu un Baccalauréat Scientifique, c'est tout naturellement que je me suis dirigé vers un B.T.S. Productions Animales.

L'élevage familial comprend 65 vaches laitières de race Montbéliarde bien sûr. Notre lait est totalement transformé en Comté à la fruitière du village. Le comté est l'un des éléments de la fierté régionale. Il symbolise un lien unique et fort entre les hommes et leur terre. Ce fromage est considéré comme un ambassadeur de qualité de la région Franche-Comté grâce à sa filière AOP.

C'est donc logiquement que l'alimentation des vaches laitières est à base d'herbe en saison estivale et à base de foin en saison hivernale. C’est un terroir où les vaches et les chevaux comtois sont particulièrement gâtés. Ils pâturent, c’est-à-dire qu’ils mangent de l’herbe pendant 6 à 8 mois de l’année, puis vivent en étables dans des conditions optimales. 
 

Revenons à l'exploitation, celle-ci exploite 90 hectares de prairie naturelle en zone montagneuse. Outre les vaches, l'élevage familiale compte quelques chevaux... C'est évidemment des Comtois. Le comtois fut le compagnon de labeur quotidien de nombreux paysans d'avant guerre. Malgré la motorisation croissante de l'après guerre, le cheval Comtois est toujours présent dans nos prés et dans nos cœurs grâce à sa rusticité et à son excellent tempérament.

Par la suite, je souhaiterais réaliser une Licence en transformation laitière car je suis persuadé que l'éleveur doit favoriser le plus possible les circuits-courts et qu'il doit être fier des produits qu'il propose à ses clients comme nous pouvons le voir avec la filière Comté aujourd'hui.